L'utilisation d'alcool et de stupéfiants au volant est strictement interdite et entraîne de graves conséquences tant sur le plan légal que sur la sécurité routière.
La législation routière française interdit de conduire avec un taux d'alcoolémie supérieur au seuil légal. Ce seuil est de 0,5 gramme d'alcool par litre de sang (g/L). Pour les conducteurs en période de permis probatoire, les règles concernant l'alcool au volant sont plus strictes. Le taux d'alcoolémie autorisé pour ces conducteurs est réduit à 0,2 gramme d'alcool par litre de sang (g/L). Cela signifie qu'aucune trace d'alcool ne doit être détectée dans le sang lors d'un contrôle routier. Il est essentiel de respecter ces restrictions spécifiques au permis probatoire, car les infractions peuvent entraîner des sanctions plus sévères, telles qu'une suspension de permis plus longue, des stages de sensibilisation supplémentaires, voire l'annulation pure et simple du permis de conduire.
Conduire sous l'influence de stupéfiants, y compris les drogues illicites et certains médicaments, est également illégal. En France, toute trace de substances prohibées dans l'organisme peut être sanctionnée. Ces sanctions peuvent être similaires à celles de l'alcool au volant, avec des amendes, la suspension du permis de conduire, des peines d'emprisonnement, etc... Mais il n'y a pas de seuil légal contrairement à l'alcool. Si des traces de stupéfiants sont détecter, une procédure est directement mis en place pour punir le délit commis.
La consommation d'alcool et de stupéfiants altère les capacités cognitives et physiques nécessaires pour conduire en toute sécurité, augmentant ainsi considérablement le risque d'accident. Les temps de réaction sont ralentis, la coordination et le jugement de l'environnement sont donc altéré. En plus des sanctions légales, les infractions liées à l'alcool et aux stupéfiants au volant entraînent souvent des conséquences financières importantes. Cela peut inclure le paiement d'amendes élevées, les frais juridiques, les primes d'assurance automobile plus élevées et les frais de réhabilitation. Tout cela également peut causer des blessures graves, voire la perte de vies humaines. La sécurité de vous-même, de vos passagers et des autres usagers de la route est mise en danger.
Il est important de souligner qu'il n'existe pas de dose sûre ou tolérée d'alcool ou de stupéfiants au volant. La meilleure pratique est de s'abstenir complètement de les consommer avant de prendre le volant. Cela s'applique à tous les conducteurs, qu'ils soient en permis probatoire ou non.
La sécurité routière est une responsabilité partagée. En évitant la consommation d'alcool et de stupéfiants au volant, vous contribuez à sauver des vies, à prévenir les accidents et à respecter les lois en vigueur. L'alcool affecte chaque individu différemment et les capacités de conduite peuvent être altérées même avec de faibles niveaux d'alcool dans le sang. La prudence est donc de mise, et il est préférable de s'abstenir totalement de consommer de l'alcool avant de prendre le volant, quel que soit le stade du permis de conduire.